Web 2.0 et 3.0

Les Métavers du Web 2.0 et 3.0: Les différences

 

Avec l’arrivée des blockchains, le Web est à une croisée des chemins. En effet, fini les jours des grosses compagnies qui règnent en maîtres sur l’espace numérique et bonjour la décentralisation! 

Du moins, c’est ce que tous souhaitent.

Cette révolution ne se passe pas seulement sur les navigateurs, les réseaux sociaux et l’emmagasinage de données, mais aussi sur des choses relativement nouvelles comme les Métavers.

Cependant, puisque ce concept est encore flou pour plusieurs, voici les différences entre les Métavers du Web 2.0 et du Web 3.0.

 

Qu’est-ce qu’un Métavers

C’est un monde virtuel persistant qui permet la virtualisation des activités humaines comme la socialisation, les activités commerciales et culturelles.

En gros, que ça se passe en réalité augmentée, en réalité virtuelle ou devant un écran, tant qu’il y a interaction et action qui persiste dans le temps, nous parlons d’un métavers.

Web 2.0

Maintenant que les bases sont fondées, nous voici dans le vif du sujet. Le Web 2.0, comme mentionné précédemment, est la centralisation des données et du contrôle du métavers. Des exemples de Métavers sont Méta, Minecraft, Roblox et même Second Life.

De ce fait, un multivers comme Méta est libre fermer un serveur, changer les règles d’utilisation ou changer leur prix comme bon leur semble puisqu’ils ont un contrôle monopolistique de leur monde.

Par conséquent, si vous achetez un terrain, le décorez, mettez des centaines d’heures pour le mettre à votre goût, Facebook avec Méta peut seulement fermer votre serveur et tout ce que vous avez investi se retrouve jeté à la poubelle.

Plus simplement: le Web 2.0 est la centralisation du pouvoir (des données) d’un métavers par ses propriétaires.

Web 3.0

De l’autre côté du spectre, nous avons le « New kid on the block », les métavers du Web 3.0. Ce type de monde, au lieu d’être une entité possédant tout et ayant un droit de véto sur tout, est plutôt géré par une blockchain pour permettre à tous de créer l’environnement qu’ils souhaitent.

De plus, plusieurs utilisateurs seront même tentés d’apporter une tierce partie pour développer un commerce dans le métavers et même pouvoir se connecter avec le portefeuille de crypto développé.

Donc, avec ce type de monde virtuel, les possibilités sont sans fin puisqu’elles restent sécuritaires à utiliser sans avoir le risque de tout perdre à cause d’une décision arbitraire du gestionnaire.

Pour finir, comme pour les navigateurs, les réseaux sociaux, les métavers du Web 3.0 semblent être le futur des mondes virtuels autant pour leur sécurité, mais aussi pour leur potentiel de croissance et leur habileté à créer des ressources pour leurs utilisateurs.

 

Auteur : Sheldon St-Louis